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Notre mission
La valorisation du français, de l’histoire et de la culture sur le territoire des Laurentides.
Je me souviens – 40e anniversaire de l’adoption de la Charte de la langue française from MNQ on Vimeo.
Le 26 août 1977, le Québec affirmait son identité francophone en adoptant la Charte de la langue française. Camille Laurin permettait ainsi au français de devenir la langue des affaires, de l’éducation, de la culture et de l’État. À cette époque, le Québec était la seule province officiellement bilingue dans ses institutions. Le français était relégué souvent comme deuxième langue, particulièrement en affaires. La Charte de la langue française a redonné ses lettres de noblesse à la langue de Molière.
Au fil du temps, la charte fut maintes fois débattue devant les tribunaux. Elle y aura perdu un peu de son mordant, notamment sur l’affichage commercial qui n’a plus l’obligation d’être uniquement en français. Depuis, peu de nouveaux amendements ont été proposés. À chaque tentative, des boucliers se sont levés rapidement mettant en péril les nouveaux projets de loi qui visaient le renforcement de la charte.
Ces multiples tentatives échouées mettent d’autant plus en lumière toute la force de persuasion et la force de caractère de Camille Laurin. Il a fait face autant au caucus du gouvernement Lévesque que dans la population, à d’importantes remises en question sur son projet, mais il a tenu bon. Il a fait preuve d’un grand courage politique et surtout de vision pour lancer un projet d’une telle envergure.
Alors que certains aimeraient nous faire croire que le vivre en français fut réglé il y a 40 ans, force est de constater que la langue française au travail et même dans l’État recule depuis les dernières années. La bataille est loin d’être gagnée. Se battre pour la conservation des acquis est encore plus difficile.
Pourtant, il faut persévérer. Rappeler à nos voisins que nous avons une langue distincte et que nous la chérissons. Que nous voulons être capables de poursuivre notre vie en français et que nous sommes prêts à protéger et à diffuser largement cette belle langue. Bref, nous sommes fiers de parler et de vivre en français.
Août
En 1617, Louis Hébert, Marie Rollet et leurs trois enfants traversent l’Atlantique pour s’établir dans le nouveau monde. Ils deviennent ainsi les premiers colons à s’installer dans la colonie française de Québec. En 1606, Louis Hébert joint l’expédition surnommée « sans femme ni enfant » qui l’amène en Acadie.
Il y rencontre Samuel de Champlain qui le convainc de s’établir à Québec. En 1620, il est nommé procureur du roi à Québec par Champlain et en 1625, devient le premier propriétaire de terres agricoles. Hébert est également reconnu comme le premier apothicaire de la colonie et il a permis la découverte de plusieurs plantes alors inconnues en France. Ces plantes constituent de nos jours le noyau central de la collection du Jardin des plantes à Paris.
On retient de Marie Rollet son action comme éducatrice, non seulement de ses enfants, mais aussi de jeunes autochtones. Le couple Rollet-Hébert a eu de nombreux descendants, dont le premier ministre Philippe Couillard.
Le 24 juillet 1967, le général de Gaulle était à Montréal. Invité à l’hôtel de ville par le maire Jean Drapeau, le président français se présente au balcon pour saluer la foule. Alors qu’aucun discours n’est prévu, de Gaulle profite d’un micro oublié sur la terrasse pour prononcer quatre mots qui ont fait le tour du monde : «Vive le Québec libre !».
Invité par le premier ministre Daniel Johnson à visiter l’Exposition universelle de Montréal, le général de Gaulle était arrivé la veille à Québec, pour entamer un séjour officiel de cinq jours au Canada. Après une journée passée à Québec, de Gaulle et Johnson partent le 24 juillet au matin en direction de Montréal, en empruntant le Chemin du Roy. Tout au long de la route, une foule enthousiaste salue le passage du cortège. Dans les villes où il s’arrête, de Gaulle est acclamé et prononce des discours dans lesquels il souligne l’émergence d’un Québec moderne, prêt à prendre en main ses destinées. L’arrivée à Montréal, en début de soirée, donne lieu à des scènes de joie indescriptibles, et on estime que 500 000 personnes se sont massées dans les rues de la métropole pour saluer le président français.